rogergonnet
2016-01-29 15:11:41 UTC
« Prévenir la radicalisation, cest possible »
Les Echos
Laurent Guez / Directeur délégué de la rédaction des Echos Week-End et des
Echos Business | Le 29/01 à 07:00,
Un djihadiste nest pas un «?fou?», un jeune enrôlé dans une secte na pas
perdu la tête. Ils se sont radicalisés par petites étapes. Selon Gérald
Bronner, spécialiste de la sociologie cognitive, on peut leur faire
parcourir le chemin inverse.
Sociologue, professeur à luniversité Paris-Diderot, Gérald Bronner est «le?»spécialiste français de la sociologie cognitive. Les croyances collectives
sont au cur de ses travaux. Elles étaient déjà le thème central de son
livre magistral paru en 2013, La Démocratie des crédules (PUF), dans lequel
il décortiquait la façon dont naissent les théories «?complotistes?», ou
encore la méfiance à légard du progrès et de la science. Son dernier opus,
La Pensée extrême (1), réédition actualisée de son ouvrage paru en 2009,
tente dexpliquer comment des êtres humains peuvent devenir des fanatiques
et sacrifier leur carrière, leur liberté, et même leur vie, au nom dune «idée?».http://www.lesechos.fr/week-end/perso/developpement-personnel/021651061810-p
revenir-la-radicalisation-cest-possible-gerald-bronner-specialiste-de-la-sociologie-cognitive-1196245.php#
(J'ai exposé mon léger désaccord avec le "un dsihadiste n'est pas fou".
Selon mon expérience étendue des croyances, je pense que toutes les
croyances entraînent des dérèglements plus ou moins graves de la réflexion
et de la logique: il est évident que se faire sauter en espérant rejoindre
Allah qui mettrait 72 jeunes vierges éternelles et très belles à la
disposition du mort démontre que le croyant est devenu fou dans CE domaine
précis.
Les Echos
Laurent Guez / Directeur délégué de la rédaction des Echos Week-End et des
Echos Business | Le 29/01 à 07:00,
Un djihadiste nest pas un «?fou?», un jeune enrôlé dans une secte na pas
perdu la tête. Ils se sont radicalisés par petites étapes. Selon Gérald
Bronner, spécialiste de la sociologie cognitive, on peut leur faire
parcourir le chemin inverse.
Sociologue, professeur à luniversité Paris-Diderot, Gérald Bronner est «le?»spécialiste français de la sociologie cognitive. Les croyances collectives
sont au cur de ses travaux. Elles étaient déjà le thème central de son
livre magistral paru en 2013, La Démocratie des crédules (PUF), dans lequel
il décortiquait la façon dont naissent les théories «?complotistes?», ou
encore la méfiance à légard du progrès et de la science. Son dernier opus,
La Pensée extrême (1), réédition actualisée de son ouvrage paru en 2009,
tente dexpliquer comment des êtres humains peuvent devenir des fanatiques
et sacrifier leur carrière, leur liberté, et même leur vie, au nom dune «idée?».http://www.lesechos.fr/week-end/perso/developpement-personnel/021651061810-p
revenir-la-radicalisation-cest-possible-gerald-bronner-specialiste-de-la-sociologie-cognitive-1196245.php#
(J'ai exposé mon léger désaccord avec le "un dsihadiste n'est pas fou".
Selon mon expérience étendue des croyances, je pense que toutes les
croyances entraînent des dérèglements plus ou moins graves de la réflexion
et de la logique: il est évident que se faire sauter en espérant rejoindre
Allah qui mettrait 72 jeunes vierges éternelles et très belles à la
disposition du mort démontre que le croyant est devenu fou dans CE domaine
précis.